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Steve Masson : Mieux comprendre le cerveau pour mieux enseigner et savoir lire


10 premières minutes visant à expliquer pourquoi la neuroéducation est appréciée ou contestée pour l'importance dans l'éducation.

Puis précisions dans les minutes suivantes pour expliquer ce que n'est pas la neuroéducation (une solution toute faite) et ce qu'elle est : un moyen d'observer, d'infirmer ou confirmer certaines hypothèses, des pistes offertes à l'enseignant.


Plusieurs idées intéressantes, j'ai choisi une police bleue pour les idées qui me semblent essentielles. De plus, j'y ajoute mes commentaires car je ne suis pas toujours d'accord avec le conférencier. Certes je ne suis pas chercheuse en neuroscience, mais je m'auto-forme depuis des années et surtout j'expérimente auprès d'enfants depuis 25 ans :


  •  A 19 mn 30 : Apprendre modifie la structure du cerveau + L'architecture du cerveau modifie l'apprentissage + L'enseignement influence le développement du cerveau

C'est pourquoi Catherine Gueguen, pédiatre, insiste tant sur une éducation et un enseignement positif, sans propos dévalorisants pour l'enfant.


  • Neuroplasticité : Le cerveau change ses connexions neuronales grâce à l'apprentissage (connexions qui se créent, image des neurones à 22mn30)


  • Réactivation neuronale afin de favoriser cette neuroplasticité : plusieurs propositions. Je suis tout à fait d'accord sur le fait de s'auto-interroger, réfléchir à ce qui est appris, pas d'accord avec la nécessité de tests/examens. Nous apprenons à chaque instant de notre vie et nous n'avons pas besoin d'être testé pour apprendre et retenir. En tant que maman qui a instruit ses enfants SANS évaluation, je sais également que ce n'est absolument pas indispensable pour l'enfant apprenant. Les résultats excellents de ma fille en 3e année de licence le démontrent jour après jour (pour rappel ou information, bac obtenu sans école ni cours par correspondance donc SANS test/contrôle/examen).

  • Espacement des séances d'apprentissage en privilégiant des séances courtes répétées plutôt que de longues séances. Steve Masson recommande 4 séances de 30 mn plutôt qu'une séance de 2H

Ajout personnel :valable s'il s'agit d'un apprentissage dirigé. En cas d'apprentissage-passion, la concentration faiblit beaucoup moins vite et le besoin d'explorer intensément doit être respecté. Imaginez votre frustration et possible décrochage si on vous interrompait alors que vous étiez totalement impliqué dans une activité.


  • Etude du cerveau lorsqu'on apprend à lire : tout d'abord activité du cortex visuel, activité dans l'hémisphère gauche et hémisphère droite. Puis activité dans le cortex occipito-temporal. En revanche la reconnaissance des lettres se produit essentiellement dans le cortex occipital gauche. Plus l'enfant apprend à lire, moins il a besoin de mobiliser les régions frontales associées à l'attention et au contrôle, à la mémoire de travail.

  • Ses recommandations pour la lecture : travailler la reconnaissance des lettres en symétrie (exemple : b/d). Je ne suis absolument pas d'accord sur ce point, ayant pu observer qu'au contraire aborder simultanément ces deux lettres créaient des confusions chez l'enfant en difficulté d'apprentissage. + approche syllabique d'apprentissage de la lecture : totalement d'accord ! Pour la grande majorité des enfants, c'est la meilleure approche à condition de ne pas tomber dans le piège de "l'ânonnement" où il s'agit de répéter des syllabes sans queue ni tête. C'est pourquoi j'ai mis au point ma méthode de lecture que je vous présente ici+ travailler à l'automatisation des étapes de lectures + enseigner de façon explicite (= lettres formant des graphèmes qui correspondent à des phonèmes formant des mots)


  • Inhibition : capacité de contrôler ou bloquer nos intuitions spontanées ou habitudes. Par exemple, spontanément, l'habitude pourrait nous laisser croire que quelque chose qui est la même forme est de la même famille alors que ce n'est pas le cas. Problème : "les erreurs persistantes semblent basées sur des réseaux de neurones solidement établis" + risque que les intuitions spontanées ne disparaissent jamais du cerveau + "apprendre, ce n'est pas juste construire de nouvelles compétences" - D'où l'importance de construire les BONS réseaux car il est plus facile de construire que de modifier des réseaux erronés. C'est aussi pourquoi j'ai imaginé la méthode de lecture précédemment citée.


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